Lacan : « Le supposé danseur de tango est en réalité une identification avec l’un de ses professeurs ; ainsi, chacun danse avec des images, des références à un modèle et par conséquent il n’est jamais lui-même. Finalement, il est autant dansé que dansant ! »

A un danseur de tango qui interrogeait Socrate à propos de mal de dos et de crampes dans les jambes ressentis après une milonga : « C’est que tu ressens les douleurs, ô mon cher tanguero, douleurs non de vacuité, mais de plénitude » lui répondit le philosophe !

Le Divin Marquis de Sade à propos du tango argentin : « Comment un loisir donnant autant de jouissance pourrait-il être nuisible ? La danse est une fantaisie inoffensive. Le tango est un aimable divertissement qui doit être enseigné dès l’enfance aux garçons et aux filles. »

Karl Marx : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte des danses : la danse bourgeoise (la valse de Vienne) contre la danse prolétaire (le tango argentin). Mais le tango argentin, c’est aussi l’opium du peuple, qui permet, en créant l’illusion d’un bonheur, de supporter l’aliénation. »