« Que le tango ne meure pas…
Dans la plupart des associations de tango, la musique et la danse, (je devrais peut-être d’abord écrire la danse puis la musique), sont les thèmes dominants, ce qui nous réunit toutes et tous. Cependant, nous, c’est à dire l’association CéCaenK’onDanse ? et l’association TempoTango, nous continuons de donner une place à d’autres champs artistiques. Et le spectacle vivant en fait partie. C’est ainsi que dans le cadre du grand week-end d’octobre, nous allons mettre en lumière la pièce proposée par la jeune association Tango Nomade Events Tango au fil du Temps.
Tango au fil du temps a été joué pour la première fois en juin 2022 au [K]’Rabo , le magnifique tiers-lieu de Rabodanges (61). Ce sont plus de 50 spectateurs, non danseurs de tango, qui ont applaudi Amélie et Fabien, les acteurs de cette histoire. Pour la première à Caen, le spectacle mêlant l’histoire, la danse et la poésie, sera donné, juste avant la Tanghetta, au Papillon Noir Théâtre Vendredi 21 octobre, 20h.
Attention jauge limitée à 50 personnes, il reste 9 places !
Autre temps fort lors de ces trois jours Tango Social Club, Dj Martin Lionti (en photo) mettra le feu à la salle Agate samedi 22 octobre dès 20h30 ! Encore une première à Caen que nous vous proposons puisque Dj Martin a la particularité de musicaliser la milonga avec des vinyles. Le son riche, authentique avec ce petit plus qui n’appartient qu’aux 33 tours. D’Arienzo, Di Sarli, D’Agostino, Pugliese et tant d’autres comme vous ne les avez jamais entendus !
Défricheurs de nouveautés, défricheurs de culture, défricheurs d’originalité, CéCaenK’onDanse ? et TempoTango sont conscients de prendre des risques financiers pour tous les temps forts proposés tout au long de la saison 2022 – 2023 (stages, conférence, orchestres, etc.). Et ces risques quant à notre maintien dans le paysage caennais et normand, durent depuis au moins 2 ans : la pandémie, la crise climatique, la guerre en Ukraine sans parler de l’inflation… Tous ces facteurs anxiogènes de notre époque font que nous n’avons pas récupéré par exemple le nombre d’adhérent.e.s, ni parfois le nombre de participants à nos événements, comme nous l’avons expliqué dans nos assemblées générales respectives. Pourtant, nous n’avons pas voulu augmenter le tarif des adhésions ni celui des entrées…
Nous faisons le pari que non seulement les tangueras et tangueros (beaucoup de femmes et beaucoup de séniors) vont revenir en nombre à tous ces événements mais que l’image quelque peu déformée du tango, notamment en Normandie, va se corriger afin de donner envie à un autre public (plus d’hommes et plus de jeunes !) de franchir le pas du tango argentin !
Serge Davy
