Trois femmes et un tango
Après « Nous avons été », message du début du mois, nous sommes allés à la rencontre de trois femmes (Lyon, Granville et Paris).
La curiosité en même temps, l’intérêt pour cette danse amène forcément à se préoccuper de ce qu’est l’autre, de ce qu’il fait, ce qu’il ressent, donc de son rôle ; le tango argentin est avant tout une rencontre entre 2 personnes, cette démarche fait partie de la rencontre et de la découverte de l’autre, de l’intérieur. (bon peut-être y a-t-il un peu de tiers, avec la musique, ouf !).
Donc c’est tout naturellement que cette démarche vers la compréhension du guidage, du rôle, de l’homme, continue de me mobiliser. »
– Curiosité : qu’est-ce qui se trouve à l’origine du mouvement de la cavalière ?
– Plus de plaisir à danser : on s’amuse deux fois plus.
– Un peu de lassitude, parfois, d’attendre d’être invitée pour être quelquefois malmenée !!
– On parvient à se dédoubler et à connaître des sensations réservées d’ordinaire à la cavalière ou au cavalier. C’est enrichissant et intéressant ! »
Comprendre le rôle de l’autre peut aider à danser, mieux danser. Apprendre le rôle de l’autre fait pour moi partie de cette connaissance de la danse. Et en plus d’un point de vue strictement personnel, jouer avec la musique étant attribué au guideur, il est intéressant de connaître son rôle pour mieux comprendre ce qu’il suppose comme difficulté, «état d’être à l’autre», écoute… »